Développé avec Berta.me

  1. Althoffer Aura, née en Lituanie en 1982, a choisi la Savoie comme terre d'inspiration il y a une quinzaine d'années. Formée à l’Académie des Beaux-Arts de Vilnius, elle s'est rapidement affirmée en tant qu'artiste professionnelle, parcourant l'Europe pour exposer son travail lors de symposiums, résidences d'artistes, et expositions collectives et personnelles.


    Aurelija Althoffer explore les thèmes du paysage, de la culture, de l'histoire et de l'identité. Ses œuvres se distinguent par l'utilisation dominante d'une palette de tons froids agissant comme un filtre, qui instaure une distance subtile entre le spectateur et la toile : nous ne contemplons pas simplement un instant ordinaire, mais plutôt des fragments d'images issus du subconscient. Souvent dépourvus de début ou de fin, ces moments semblent figés dans le temps.


    Il s'agit d’un réalisme magique, où chaque toile est imprégnée d'un suspense et d'énigmes envoûtantes. Son style artistique flirte avec la photographie, le cinéma et l'imaginaire. Chaque composition est le fruit d'un processus créatif organique, oùles idées émergent au fil du travail, sans plan préétabli. Chaque toile capture ainsil'éphémère, offrant au spectateur un instant magique et singulier. Que ce soient despaysages, des motifs de cirque, des panneaux routiers abandonnés ou desbalançoires vides, les toiles d'Aurelija Althoffer pourraient représenter le plateaude tournage d'un film déjà achevé, elles témoignent d'une certaine nostalgie, d'une attente - ce moment suspendu dans le temps et l'espace, juste après ou justeavant que quelque chose ne se produise splendeur ordinaire.

    Les tableaux transportent les spectateurs dans un univers fantasmagorique, façonné par les images d'Aurelija Althoffer Aura, où les éléments ordinaires sont métamorphosés à travers des prismes extraordinaires. L'artiste tisse une atmosphère envoûtante, parfois surréaliste, autour de scènes du quotidien, nous invitant ainsi à redécouvrir la beauté, la fragilité et la magie qui habitent nos propres instants les plus ordinaires.

    Neringa Miller
    comissaire d’exposition